Sepuis 1998, la Nouvelle armée du peuple (NPA), bras armé du Parti communiste philippin (PCP), a selon l'armée extorqué 1,5 milliard de pesos [25 millions d'euros] auprès des politiques, hommes d'affaires et entreprises, écrit le Philippine Daily Inquirer.
Un montant qui fait dire à la même armée que la guérilla représente aujourd'hui moins une menace pour la sécurité que pour le développement. Récemment, sept compagnies minières ont menacé de mettre un terme à leurs opérations sur l'île de Mindanao, se plaignant de la hausse de l'"impôt révolutionnaire" annuel prélevé par la NPA.
Une situation qui pourrait prendre fin l'an prochain si les pourparlers de paix aboutissent en février à Oslo entre la rébellion vieille de 40 ans et le gouvernement.